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Près d’un millier d’étudiants de l’université Abderrahmane Mira de Bejaia ont marché ce mercredi 12 janvier 2011, essentiellement pour demander un « changement de régime en Algérie » et fustiger les tentatives de l’Etat algérien de réduire cette crise à la hausse des prix de l’huile et du sucre ».
Dans une déclaration rendue publique par le « Comité de crise de l’université de Bejaia », qui a appelé à cette marche, les étudiants ont tenu à dénoncer le fait que les mesures prises par les pouvoirs publics, à savoir le démantèlement des barrières douanières et la baisse de la TVA, n’arrangent en dernière instance que les privilégiés au détriment des plus vulnérables qui constituent l’immense majorité de la population.
Les étudiants ont tenu également à dénoncer le marasme dans lequel vit la population en pointant du doigt les problèmes du chômage, la crise du logement, la précarité du travail, le phénomène des harraga, la fermeture du champ d’expression, le verrouillage du champ politique et médiatique, la restriction des libertés individuelles et collectives, la corruption à grande échelle, etc. « Ce sont là les conséquences d’une politique antisociale », ont souligné les rédacteurs de la déclaration. « Nous ne sommes pas des tubes digestifs ! », criaient les étudiants.
En l’absence d’un encadrement politique et d’alternatives concrètes, la communauté universitaire a donc appelé l’ensemble des acteurs de la société civile à se structurer et à coordonner ses efforts pour un prolongement et une prise en charge des préoccupations citoyennes.
La marche des étudiants qui n’a été emmaillée d’aucun incident s’est achevée par un rassemblement devant le siège de la wilaya où une prise de parole a été organisée. Il est à noter que les services de sécurité, dont la présence était fort discrète, ne sont intervenus à aucun moment. Cela prouve au moins une chose : lorsque les autorités n’interdisent pas les manifestations, les citoyens savent s’approprier les espaces publics pour manifester dans le calme et la sérénité.
Source : dna-algerie.com
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Photo Dna : marche des étudiants à Bejaia mercredi 12 janvier 2011
Photo Dna : marche des étudiants à Bejaia mercredi 12 janvier 2011
Dans une déclaration rendue publique par le « Comité de crise de l’université de Bejaia », qui a appelé à cette marche, les étudiants ont tenu à dénoncer le fait que les mesures prises par les pouvoirs publics, à savoir le démantèlement des barrières douanières et la baisse de la TVA, n’arrangent en dernière instance que les privilégiés au détriment des plus vulnérables qui constituent l’immense majorité de la population.
Les étudiants ont tenu également à dénoncer le marasme dans lequel vit la population en pointant du doigt les problèmes du chômage, la crise du logement, la précarité du travail, le phénomène des harraga, la fermeture du champ d’expression, le verrouillage du champ politique et médiatique, la restriction des libertés individuelles et collectives, la corruption à grande échelle, etc. « Ce sont là les conséquences d’une politique antisociale », ont souligné les rédacteurs de la déclaration. « Nous ne sommes pas des tubes digestifs ! », criaient les étudiants.
En l’absence d’un encadrement politique et d’alternatives concrètes, la communauté universitaire a donc appelé l’ensemble des acteurs de la société civile à se structurer et à coordonner ses efforts pour un prolongement et une prise en charge des préoccupations citoyennes.
La marche des étudiants qui n’a été emmaillée d’aucun incident s’est achevée par un rassemblement devant le siège de la wilaya où une prise de parole a été organisée. Il est à noter que les services de sécurité, dont la présence était fort discrète, ne sont intervenus à aucun moment. Cela prouve au moins une chose : lorsque les autorités n’interdisent pas les manifestations, les citoyens savent s’approprier les espaces publics pour manifester dans le calme et la sérénité.
Source : dna-algerie.com
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