Après un travail de trois ans, une équipe de vingt chercheurs en « métabolomique » décrit 4.200 métabolites du sang, ce qui constitue un bon extraordinaire, très utile à la médecine.
Voilà plus de cent ans que les biochimistes étudient la composition du sang, aboutissant à une liste de quelques centaines de métabolites. Rappelons qu’un métabolite est une petite molécule organique impliquée dans le métabolisme (ou issu du métabolisme). Le glucose est un exemple de métabolite, mais pas le glycogène, qui est un polysaccharide de poids moléculaire très élevé.
On fait la différence entre les métabolites dits primaires de ceux dits secondaires. Les métabolites primaires, comme les acides aminés, les acides carboxyliques, les alcools, des antioxydants, des nucléotides, des polyols ou encore des vitamines sont directement impliqués dans les processus indispensables au développement normal et à la reproduction de la cellule.
L’ensemble de ces métabolites dans un organisme vivant constitue le métabolome. Ce terme d'origine anglo-saxonne a été proposé en 1998 par analogie avec les termes génome, protéome et transcriptome. Son étude, et la détermination de ses variations dans le temps chez un organisme vivant, en particulier chez l’Homme, constituent une nouvelle science : la métabolomique. Elle prolonge en fait ce que la médecine fait depuis longtemps en étudiant les métabolites de l'organisme et de leur rôle dans la croissance, la santé et les maladies.
L’exemple le plus connu est bien sûr celui de la prise de sang avec les analyses cherchant à déterminer des signaux concernant, par exemple, la présence de tumeurs au stade initial ou encore d’un excès de cholestérol. Mais la métabolomique étudie aussi l’efficacité des médicaments et les effets secondaires indésirables qu’ils pourraient avoir.
Un projet de métabolomique humaine
Bénéficiant de techniques en progrès constant, par exemple en rapport avec la bio-informatique, cette nouvelle science est au cœur du Human Metabolome Project, l’équivalant du projet génome. Alors que commence l'Année internationale de la chimie (AIC), l’un des biochimistes les plus impliqués dans ce projet, David Wishart, vient de publier avec ses collègues le bilan de trois ans de travail concernant la composition du sérum humain. On est passé de la connaissance de quelques centaines de molécules à celle de 4.229 métabolites du sang humain !
Ordinairement, guère plus d’une dizaine d’entre eux sont recherchés dans une analyse de sang. Cette nouvelle liste devrait donc conduire à de nouveaux moyens d’effectuer des diagnostics précoces et plus précis de pathologies en train de se développer.
Des projets de métabolomique existent aussi en Europe, ils intéressent l'industrie alimentaire et les entreprises pharmaceutiques. Le Cern, déjà impliqué dans la bio-informatique avec la Grille, y participe également.
Source : futura-sciences.com
Voilà plus de cent ans que les biochimistes étudient la composition du sang, aboutissant à une liste de quelques centaines de métabolites. Rappelons qu’un métabolite est une petite molécule organique impliquée dans le métabolisme (ou issu du métabolisme). Le glucose est un exemple de métabolite, mais pas le glycogène, qui est un polysaccharide de poids moléculaire très élevé.
On fait la différence entre les métabolites dits primaires de ceux dits secondaires. Les métabolites primaires, comme les acides aminés, les acides carboxyliques, les alcools, des antioxydants, des nucléotides, des polyols ou encore des vitamines sont directement impliqués dans les processus indispensables au développement normal et à la reproduction de la cellule.
L’ensemble de ces métabolites dans un organisme vivant constitue le métabolome. Ce terme d'origine anglo-saxonne a été proposé en 1998 par analogie avec les termes génome, protéome et transcriptome. Son étude, et la détermination de ses variations dans le temps chez un organisme vivant, en particulier chez l’Homme, constituent une nouvelle science : la métabolomique. Elle prolonge en fait ce que la médecine fait depuis longtemps en étudiant les métabolites de l'organisme et de leur rôle dans la croissance, la santé et les maladies.
L’exemple le plus connu est bien sûr celui de la prise de sang avec les analyses cherchant à déterminer des signaux concernant, par exemple, la présence de tumeurs au stade initial ou encore d’un excès de cholestérol. Mais la métabolomique étudie aussi l’efficacité des médicaments et les effets secondaires indésirables qu’ils pourraient avoir.
Un projet de métabolomique humaine
Bénéficiant de techniques en progrès constant, par exemple en rapport avec la bio-informatique, cette nouvelle science est au cœur du Human Metabolome Project, l’équivalant du projet génome. Alors que commence l'Année internationale de la chimie (AIC), l’un des biochimistes les plus impliqués dans ce projet, David Wishart, vient de publier avec ses collègues le bilan de trois ans de travail concernant la composition du sérum humain. On est passé de la connaissance de quelques centaines de molécules à celle de 4.229 métabolites du sang humain !
Ordinairement, guère plus d’une dizaine d’entre eux sont recherchés dans une analyse de sang. Cette nouvelle liste devrait donc conduire à de nouveaux moyens d’effectuer des diagnostics précoces et plus précis de pathologies en train de se développer.
Des projets de métabolomique existent aussi en Europe, ils intéressent l'industrie alimentaire et les entreprises pharmaceutiques. Le Cern, déjà impliqué dans la bio-informatique avec la Grille, y participe également.
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La compréhension plus fine du métabolome humain devrait déboucher sur une médecine plus efficace.
© Brand X Pictures
La compréhension plus fine du métabolome humain devrait déboucher sur une médecine plus efficace.
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Source : futura-sciences.com
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